Le poème d'hier, qui date déjà de juillet 2001, parlait des trous, et plus particulièrement des trous noirs. Il y a longtemps que je m'intéresse au cosmos, à l'astro-physique, bien qu'étant simplement un profane, et au cours de mes lectures, je me suis ainsi familiarisé avec ces fameux trous noirs de l'univers, invisibles, et seulement détectables grâce à l'observation des objets célestes, comme les étoiles, qui gravitent de façon différente autour des trous noirs qu'autour d'autres objets célestes. Les trous noirs me subjuguent. Ce sont de gigantesques objets cosmiques, de très forte densité, qui aspirent et avalent littéralement tout ce qui passe à leur portée.Ils sont si denses que rien ne s'en échappe, même pas les puissantes lumières des étoiles dont ils se nourrissent. Un de ces trous noirs habite au coeur de notre galaxie, la Voie Lactée, mais il est si éloigné de notre système solaire, sis dans un bras de la Voie Lactée, que nous ne sommes pas près d'être happés par lui. Cette histoire n'est-elle pas incroyable, pour les minuscules créatures que nous sommes ?
Afin de vous faire atterrir, voici un poèminiature écrit ce matin. Les flocons de neige d'hier, si blancs, se moquent bien des trous noirs.
La neige devance
le printemps des amandiers.
Éteint, l'oeil des voûtes.
Pour faire un clin d'oeil à mes amies d'Amérique latine, voici un poèminiature en espagnol, écrit par moi aussi, naturellement.
Cae la lluvia
en mi alma cansada.
El viento la seca.
[La pluie tombe / dans mon âme fatiguée. / Le vent la sèche.]
À bientôt, mes amis. Étienne.