Il y a déjà quatre vingts jours que je tente de vous nourrir un peu de ma modeste prose et de mes poèmes ; c'est un peu comme mon tour du monde en quatre vingts jours, façon Jules Verne... mais immobile ! Vous ai-je fatigués, avec ce que vous avez parfois considéré comme des remontrances ou des leçons ? J'essaie de vous dire ce que je pense, ce que je ressens, ce que je crois bon pour la poésie et pour la langue française. J'essaie de vous faire partager ma pensée, en tout bien tout honneur. Pour vous remercier d'avoir été fidèles, je vous joins une petite aquarelle et vous demande de réfléchir à la signification du partage, tel que ce blogue permet de « l''organiser ».
Bouquet. 1981.
FRÈRES HUMAINS
Il s'observe dans l'art
d'un voisin bienveillant
ou d'un passant hautain.
C'est ainsi qu'il devine
à quel animal il ressemble.
Chez eux, il reconnaît ses gestes,
sa vêture et sa forme unique,
ses tics, ses travers et ses doutes.
Amibes scélérates
qui n'ont pas leur pareil pour fuir !
De se voir ainsi chez les autres
lui confirme que tous les hommes
sont vraiment frères.
[ États de conscience 2 ]
Difficile, de tenir le coup tant de temps, sans défaillir ! Amicalement, Étienne.