Feuilletant « Le Courrier Picard » comme chaque jour, je lis aujourd’hui, mardi 9 novembre 2010, l’article de dernière page consacré à l’obtention du Goncourt par Michel Houellebecq, pour son livre « La Carte et le territoire ». Rien de particulier à signaler concernant le blablabla habituel de ces articles convenus, avec bribes de biographie, extraits d’entretiens et parcelles d’opinion. M’attelant à la lecture du sous-article relatif à Virginie Despentes, « couronnée par le Renaudot », une sorte de sous-prix du Goncourt, puisque Despentes s’était classée deuxième au prix principal, j’arrive au passage suivant, au vocabulaire très anglicisé : « Son livre, ‘Apocalypse bébé’, attendu depuis quatre ans, est un thriller décalé, un road-book entre Paris et Barcelone, dont la narratrice est l’une de ces looseuses chère à la romancière. » J’ose signaler qu’un autre livre de Despentes, nommé dans le même article, porte aussi dans son écriture un titre à l’anglaise : « King Kong Théorie ».
Il me plaît de citer aussi une phrase prononcée par Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP, et reprise par le quotidien du même jour : « Dominique de Villepin cherche à faire le buzz ». Encore un mot qu’on emploie à toutes les sauces, y compris dans les cuisines politiques ! Personnellement, je pense que lorsque on buzze, il est possible que la position allongée soit la plus efficace.
Bonne journée, amis lecteurs.
Étienne