J'aimerais ne parler que d'art et de littérature, que de musique et d'événements agréables. Or, la vie et les circonstances nous obligent parfois à pousser un peu plus loin notre réflexion. Par exemple, il y a une dizaine de jours débutait une campagne publicitaire gouverne-mentale sur le pouvoir d'achat, campagne qui coûtera 4,3 millions d'euros aux contribuables. Avait-on vraiment besoin de nous bourrer le crâne avec un sujet qui, naturellement nous concerne au premier chef, mais dont les rouages nous échappent ? Grâce à cette manne jetée par les fenêtres, ne pouvait-on pas lutter contre la pauvreté, aider de jeunes gens (ou de plus vieux, d'ailleurs) à créer leur entreprise, financer des travaux d'éditions ? Je ne sais pas, moi ! Je ne suis pas spécialiste de ceci ou de cela, mais il y aurait certainement eu des opérations à mener, avec cet argent, au lieu d'assister à un gâchis organisé... pour rien. C'est incompréhensible !
Les plus pauvres : chômeurs, handicapés, malades, retraités, travailleurs à temps partiel, etc., comment pourront-ils augmenter leur pouvoir d'achat grâce aux heures supplémentaires ? Ils travaillent peu ou pas du tout ; alors, les heures sup. sont pour eux un leurre, un rêve, une machination méprisante...
Oui, j'aimerais ne vous parler que de poésie, d'amitié, des couleurs explosives du crépuscule, des étoiles lointaines mais d'autres sujets importants entrent dans mon esprit par les fenêtres des yeux et des oreilles et me somment de parler d'eux de temps en temps.
Passez de beaux jours, même s'ils sont en ce moment sans soleil d'été. À bientôt, amis lecteurs. Étienne.