Notes – Les Jeux Olympiques – Nous voyons des athlètes gonflés, presque bouffis, parfois. Dans certains sports, les « dieux du stade » ressemblent quand même à des êtres humains et leur beauté suffit au bonheur de ceux qui les regardent avec espoir, envie et admiration. Dans d’autres sports : natation, haltérophilie, par exemple, ils sont tellement laids, gras de muscles, ampoulés, amphétaminés, qu’on a envie de prendre la fuite. Des surhommes courent après des médailles.
On sait maintenant que la cérémonie d’ouverture, à Pékin, fut truquée par les organisateurs : jeune chanteuse qui ne chantait pas, feux d’artifice numérisés, etc.
Les Étasuniens ont très grassement payé je ne sais trop qui afin que les horaires des compétitions de natation soient à des heures convenables pour les téléspectateurs de l’autre côté du Pacifique.
Bref ! le sport n’est qu’une affaire commerciale comme une autre, une mascarade, un spectacle de lumière et de monnaie, un tape-à-l’œil, un trompe-l’œil, une tromperie, de la poudre aux yeux ; toutes ces mises en scène sont destinées à éblouir le monde, à subjuguer les spectateurs. Pendant ce temps, on oublie ce qui peut fâcher, ce qui peut nuire à la réputation du pays organisateur ; on endort les bons peuples avec le ballet des distributions de médailles, confettis d’or, d’argent et de bronze dans un vaste Univers de galaxies. Mais on rêve de remporter une compétition et de monter sur le podium. « Allons enfants de la patrie, i, e – Le jour de gloire est arrivé ! »
Allez, ne comptez pas trop vos médailles ! Bons Jeux Olympiques, amis lecteurs. Étienne.