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  • : le blog aquapomu
  • : Mon but est de donner à lire des poèmes personnels, ou d'autres auteurs parfois ; des nouvelles, des notes sur le vocabulaire, la poésie, etc. Il s'agit d'un blog littéraire, en réalité.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 16:14

   Depuis environ deux ans, je collecte des informations, au cours de mes lectures, sur l'emploi des termes anglo-saxons dont on nous abreuve à longueur d'articles de journaux ou d'émissions de télévision. J'y ajoute parfois des réflexions à ce sujet. En même temps que je les envoie à la revue « Fraterniphonie », j'ai pensé qu'il était possible aussi que je les livre à votre lecture.

Depuis plusieurs mois, on nous rebat les oreilles avec les « subprimes » (prononcez : seubpraème), de ses dangers, de l’inquiétude des places boursières à cause de cet énergumène de mot. Peut-être serait-il judicieux de supprimer le mot pour que l’indice du CAC 40 reparte à la hausse ! Questionnant beaucoup de gens à propos de ces « subprimes », je me suis rendu compte que presque personne n’était en mesure de me donner la signification exacte du terme. Je ne le comprends pas bien moi-même. Je tiens à faire remarquer aux lecteurs que l’on comprend immédiatement l’objet d’un terme, ou d’une expression, dès lors qu’il est traduit en français, même si le sens précis nous échappe. En revanche, il nous est souvent impossible de saisir l’objet et le sens de termes anglais, surtout s’ils sont issus des milieux de l’économie, de la finance ou des sciences. 

    Par le rejet pur et simple de ses langues nationales, l’Europe est en train de perdre son âme. Le plus tragique, mais aussi le plus émouvant, c’est qu’elle le sait, qu’elle en saisit la portée, mais que, dans une sorte de fuite en avant, elle fait tout, par l’intermédiaire de ses élites et de ses politiciens, pour accélérer le mouvement de sa destruction et de sa disparition, en tant que continent indépendant et responsable, dans les flammes de son suicide linguistique. Ce n’est pas que nous ne pouvons plus rien faire, c’est que nous ne voulons plus rien faire. Nous aimons nous noyer dans la pseudo-culture coca-colesque d’Outre-Atlantique. Ainsi, nous sommes persuadés que nous n’avons plus, que nous n’aurons plus de responsabilité, étant donné que nous demeurerons à la remorque et sous le commandement du grand frère étasunien.  22.01.08 - Étienne.

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commentaires

A
Je viens seulement de découvrir que tu avais laissé un commentaire sur le site d'OPA, relativement à ma "présentation" (entre guillemets puisqu'il s'agit d'une blague de mes collègues d'entraînements ! ). Toutefois tu as bien fait car je découvre ainsi avec plaisir ton blog. D'ailleurs, "blog" n'est-il pas un mot d'origine anglaise ? Bises, Agathe Lesueur
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