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  • : le blog aquapomu
  • : Mon but est de donner à lire des poèmes personnels, ou d'autres auteurs parfois ; des nouvelles, des notes sur le vocabulaire, la poésie, etc. Il s'agit d'un blog littéraire, en réalité.
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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 14:58

   Politique, économie – Il suffit que trois ou quatre types, inconnus de tout le monde, cloîtrés dans un bureau luxueux, grassement payés, s’érigent en justiciers et décrètent que la France vient de perdre son triple A pour que la dite France se mette à pleurnicher, à braire comme un âne dont la charge est trop lourde à porter. Nos gouvernants acceptent sans broncher la dictature d’agences dites de notation, uniquement étasuniennes, qui font et défont les pays selon des critères, sans doute louables à leurs yeux, mais douteux aux yeux des peuples. L’on sait que la dégradation de la note d’un pays pèse lourdement sur son économie, sur ses finances, sur la confiance que leur accordent les prêteurs et sur les intérêts de la dette ; donc, c’est le peuple qui subit les conséquences de cette dégradation arbitraire, qui paie le plus lourd tribut à l’imprévoyance et à l’aveuglement des dirigeants. Alors qu’on vient en aide à un malade dont l’état de santé s’aggrave, on pénalise un peu plus un État dont la santé économique n’est pas florissante. On achève même les pays les plus faibles, on peut le dire, en soumettant leur dette à des taux d’intérêt tellement élevés qu’ils sont incapables de répondre aux sommations de leurs créanciers. Éluard écrivait « par le pouvoir d’un mot… je suis né pour te connaître pour te nommer liberté ». Sur le plan économique, l’agence de notation pourrait dire : par le pouvoir d’une lettre, je suis né pour te détruire, liberté.

Bon dimanche, rares amis lecteurs ! Étienne.

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