Le 04 mars 2009, le quotidien « Le Courrier Picard » nous annonçait que Peugeot allait bientôt sortir un « Crossover ». Grand bien lui fasse !
Le même jour (je crois me souvenir ! ), l’écrivain Christian Salmon annonce sur Canal +, vers 19 h 30, qu’il vient de publier un livre dont le titre est « Storytelling ». Le même Salmon parla aussi du « networking ». Michel Denisot, sans doute agacé par ces anglicismes dont l’utilisation est infondée, lui fait remarquer l’emploi trop fréquent de ceux-ci.
« Version femina » n° 363 du 13 mars 2009 rédige ainsi quelques titres de sa couverture : « Le mail, ami ou ennemi ? » ; « soins, make-up, cheveux, black beauty ».
Les bouteilles d’eau minérale « Vichy célestins » portent désormais le mention : « drainocoach », ai-je remarqué tout récemment. Pour attirer les clients anglo-saxons ? J’en doute fort, ils préfèrent le whisky !
Le dimanche 15 mars, dans une émission de télévision que je regardais assez distraitement, sur la cinquième, je crois, j’ai entendu un « auteur » nourrir ses phrases de nombreux anglicismes, à tel point qu’elles me devenaient incompréhensibles. L’absence de papier près de moi ne m’a permis de relever dans ma mémoire que les termes suivants : le « quick book » et « vintage ».
Un articulet du quotidien « Le Courrier Picard » nous annonce qu’à Formerie, un magasin d’alimentation portera désormais le nom de « Simply market ». Mais ce n’est pas un « discounter », ajoute le journaleux.
À la mi-mars 2009, dans un numéro de « Version femina », on peut lire deux des titres d’un dossier culinaire de la façon suivante : « je brunche » et « je slunche ». Bravo !
Pardonnez-moi de ne publier en ce moment sur ce blogue, que des affaires d’anglicismes. Une fois que mon stock sera épuisé – il le sera ! – je passerai à d’autres sujets.
Étienne