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  • : Mon but est de donner à lire des poèmes personnels, ou d'autres auteurs parfois ; des nouvelles, des notes sur le vocabulaire, la poésie, etc. Il s'agit d'un blog littéraire, en réalité.
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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 16:10

   9 – BIZARRERIE Comme le souffle semblait se rabattre en oblique, du sommet du rocher vers sa base en suivant la ligne noire, Lucien décida de l’escalader, en s’aidant des nombreuses aspérités de la roche. Ce n’était d’ailleurs pas très compliqué, car on eût dit que des marches étaient esquissées, début d’escalier pour ailleurs. Mais il lui fallait veiller, tout de même, à ne pas dévisser, car les arêtes rondes se prêtaient à la glissade, et il eût été très désagréable de tomber comme une masse aux pieds de ces dames. L’opération fut vite expédiée ; le rocher ne dépassait pas de beaucoup les deux mètres. Plus Lucien se rapprochait du sommet, plus le souffle s’affermissait, sans qu’il y ait lieu cependant de parler de coup de vent ! Viviane et Marie poussèrent soudain un petit cri, car elles crurent que Lucien tombait, happé par une forte gravité. Elles ne le voyaient plus. Marie lança : « Tu ne t’es pas fait mal, au moins ! Que se passe-t-il, Lucien ? » Un profond silence fut la seule réponse apportée par le rocher. « Ça alors ! », s’exclama Viviane. Le mystère s’épaississait et le soleil avait presque disparu derrière les collines du cirque. Les deux amies n’osaient plus bouger ; elles tremblaient comme les feuilles des peupliers, ne parlaient pas ; elles s’assirent, épuisées par cette incroyable journée et les événements incompréhensibles qui se déroulaient sous leurs yeux ébahis. Elles se collèrent au rocher, se serrèrent l’une contre l’autre et écoutèrent le silence éprouvant. (À suivre)  

SUPPOSONS QUE... MAIS NON !

Un travail titanesque

nous reste à accomplir :

découvrir les yeux de phosphore

qui bougent dans l'obscurité

de l'immense cadran cosmique.

Alors nous serons pénétrés

de la flamme de l'enthousiasme. 

Mais d'ici, par exemple,

de notre aimée terre picarde,

nous sommes, comme ailleurs,

trop tendres, trop fragiles

et vivons trop confusément

dans l'insouci de la lumière

pour nous allumer au phosphore. 

                 [ États de conscience 2 ]

   Voilà ! Encore un épisode de mon histoire de recopié. Bonne lecture, amis. Étienne. 

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