La vie est difficile, et nous la compliquons à souhaits, ce qui fait que les rancoeurs, les haines, les jalousies et les tourments nous habitent et nous animent. Dans les palmeraies de notre esprit, il existe pourtant un rayonnement positif qui ne demande qu'à être attisé pour offrir une lumière de paix. Mais nous ne l'allumons pas, hélas ! Quand j'avais douze ou treize ans, je m'entourais de poèmes et de reproductions de tableaux, donc de couleurs et de mots, pensant par-là que j'allais illuminer mon univers en construction d'une pléïade de lampes pour éclairer le chemin des humains. Or, ceux-ci n'utilisent que des lumières noires, et le jaillissement de ce rayonnement obscur ne se projette pas très loin.
J'avais mis en ligne tout à l'heure à peu près le même petit texte, mais la liaison n'a pas dû s'opérer, car il n'y a rien sur la page du blogue. Je recommence donc l'opération.
Au bout du chemin
croît la lumière éternelle.
Est-ce une fleur ?
Il cuit au soleil
comme les fleurs assoiffées.
L'hirondelle trisse.
Si je le peux, je commencerai demain une nouvelle série de poèmes. Bonne lecture, amis. Étienne.